L'Eglise à Genève

«Venez, leur dit-il, et voyez ...» Jean 1:39

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«Venez, leur dit-il, et voyez ...» Jean 1:39

Evangile

Evangile

L’assurance du salut

L’Evangile nous annonce véritablement une bonne nouvelle: nous sommes gratuitement justifiés et nous pouvons être sûrs de notre salut. Au moment où nous avons reconnu nos péchés devant le Seigneur et où nous l’avons reçu comme notre Sauveur, un phénomène extraordinaire s’est produit. Peut-être avons-nous prié ainsi: « Seigneur, je reconnais que j’ai péché. Je reconnais que je suis coupable devant toi. Je te remercie de ce que tu sois mort pour moi à la croix. Seigneur Jésus, je te reçois comme mon Sauveur ». Un prodige est alors survenu sans que nous en mesurions forcément la portée. Un miracle commence lorsqu’une semence est plantée en terre. Toutefois, de prime abord, cela paraît bien insignifiant. Cependant, grâce à un arrosage régulier, des racines pousseront, une tige s’élèvera, une plante croîtra et fleurira. Il en est ainsi de la vie chrétienne. Lorsqu’il annonçait l’Evangile, l’apôtre Paul était conscient qu’il plantait des semences, qui nécessitaient un arrosage. C’est pourquoi il pouvait dire: « J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître » (1 Cor. 3 : 6).

Lorsque nous nous sommes ouverts au Seigneur, « une semence incorruptible » est entrée en nous (1 Pie. 1 : 23). Cette semence restera toujours en nous, mais sa croissance dépend de notre collaboration. Si nous nous ouvrons chaque jour au Seigneur, en priant et en lisant la Bible, cette semence grandira.

Nous pouvons être sûrs que la semence de Dieu habite en nous (1 Jean 3 : 9). Le jour où nous avons reconnu nos péchés devant le Seigneur et où nous lui avons demandé d’entrer dans notre cœur, nous nous attendions peut-être à une manifestation extraordinaire et visible.

Il y a plusieurs années, un verset du chapitre 3 de l’Evangile de Jean, m’interpella: « Il faut que vous naissiez de nouveau » (v. 7). Je me demandai alors: « Suis-je déjà né de nouveau? Comment peut-on naître de nouveau? Que dois-je faire? » J’avais lu le témoignage d’une personne qui avait rencontré le Seigneur dans sa vie. Cela me faisait très envie. Je voulais aussi connaître le Seigneur, mais que devais-je faire? Je me décidai alors à prier jusqu’à ce que quelque chose se produise. J’étais prêt à y passer la nuit si nécessaire. A vingt heures je commençai à prier, à vingt-deux heures rien ne s’était passé et à minuit, Dieu ne m’était toujours pas apparu. Je continuai à prier, puis, épuisé, je m’endormis. Le matin, à mon réveil, j’étais profondément déçu! Rien ne s’était produit! Je pensai alors que l’expérience recherchée ne m’était pas réservée. J’étais découragé, mais la question de Dieu et de la vie éternelle continuait à me préoccuper. Plus tard, je découvris un verset merveilleux qui m’éclaira: « Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5 : 13). Comme je ne sentais pas la vie de Dieu en moi, j’en avais déduit que je ne l’avais pas reçue. Mais ce jour-là, mes yeux s’ouvrirent et je réalisai que je n’avais pas besoin de « sentir » la vie éternelle, mais que je pouvais « savoir » que le Seigneur vivait en moi. « C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5 : 20). Parce que j’avais reçu Jésus-Christ comme mon Sauveur, j’étais véritablement devenu un enfant de Dieu, né « non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1 : 13). J’avais reçu une semence incorruptible qui était apparemment insignifiante, mais qu’il me fallait arroser pour en assurer la croissance et le développement.

J’étais devenu un enfant de Dieu, mais une autre question s’imposait à moi: étais-je sauvé définitivement? Pouvais-je être sûr de mon salut ou était-il possible que je le perde? La Bible nous dit clairement que si nous avons reçu le Seigneur comme notre Sauveur, nous pouvons être sûrs que nous sommes sauvés de la perdition, que nous avons la vie éternelle et que personne ne pourra nous ravir de la main de Dieu (Jean 10:28). Pour apprécier pleinement ce salut gratuit, considérons un peu la condition dans laquelle nous vivions avant de naître de nouveau.

Des pécheurs condamnés

Nous nous trouvions sous la colère de Dieu: « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables »  (Rom. 1 : 18-20). En admirant la création, on ne peut nier que Dieu existe. « L’insensé dit en son cœur: Il n’y a point de Dieu » (Ps. 14 : 1). Par ailleurs, notre conscience réagit en nous et nous rappelle que nous sommes pécheurs et que nous avons besoin d’un Sauveur.

Nous n’avons probablement pas commis le même crime et le même péché que David, mais nous avons tous la même nature que lui. Comme David, nous devons déclarer: « Voici, je suis né dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché » (Ps. 51 : 7). Toutes nos mauvaises actions proviennent en fait de notre cœur tortueux: « Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant. Qui peut le connaître? » (Jér. 17 : 9). « Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les débauches, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie » (Marc 7 : 21-22).

Nous n’avons pas tous commis les mêmes péchés, mais la Bible déclare clairement que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Rom. 3 : 23). « Il n’y a point de juste, pas même un seul » (Rom. 3 : 10). C’est pourquoi « la condamnation a atteint tous les hommes » (Rom. 5 : 18). La Parole nous annonce solennellement qu’il « est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Héb. 9 : 27). Dieu aurait pu nous abandonner à cette grave destinée, mais sa miséricorde et son amour ont été manifestés.

L’amour de Dieu

L’amour de Dieu, sa grande bonté et sa miséricorde sont à la source de notre salut. « Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit » (Tite 3 : 4-5). Notre salut n’est aucunement basé sur des oeuvres de justice que nous aurions accomplies, mais sur sa miséricorde qui nous a atteints dans notre condition déchue. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16). Nous marchions « autrefois selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées… » (Eph. 2 : 2-3). Nous nous considérions comme maîtres de notre vie, mais en fait, nous étions contrôlés par « le prince de la puissance de l’air ». La Bible nous révèle que « le monde entier est sous la puissance du malin » (1 Jean 5 : 19). D’une part, celui-ci pousse les gens à accomplir de mauvaises actions et d’autre part, il aveugle les hommes afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Evangile. Nous faisions partie des « incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Cor. 4 : 4). C’est pourquoi le Seigneur a dû nous ouvrir les yeux pour que nous passions « des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu » (Actes 26 : 18).

Nous étions tous des pécheurs aveuglés par Satan, mais Dieu a prouvé « son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Rom. 5 : 8). Nous étions même « ennemis » de Dieu (v. 10). Peu de gens seraient prêts à mourir « pour un homme de bien », mais personne n’accepterait de mourir pour un ennemi! Le Seigneur s’est pourtant livré pour des pécheurs et même pour des ennemis. Quelle preuve incontestable d’amour. Comment pouvons-nous rester indifférents à un tel amour ?

Dans Luc 7, il est parlé d’une femme pécheresse qui avait apporté chez un pharisien un vase d’albâtre et qui avait oint de parfum les pieds du Seigneur. Ce n’est pas le pharisien qui avait accompli un tel acte, mais la femme pécheresse. Le pharisien n’avait pas éprouvé le besoin de pardon; en revanche, la femme était bien consciente de ses péchés et du pardon dont elle avait besoin.

Si nos yeux s’ouvrent, nous verrons que nous sommes tous nés dans le péché, et nous remercierons le Seigneur pour son amour et son pardon. Nous n’avons peut-être pas commis les mêmes actes que la femme pécheresse, mais nous avons comme elle une nature déchue. Apprenons à remercier le Seigneur chaque matin pour le pardon de nos péchés.

Dans 1 Pierre 1 : 3, nous voyons que Dieu a manifesté sa miséricorde à notre égard en pardonnant nos péchés et en nous régénérant pour une espérance vivante. Cela signifie que nous avons reçu sa vie en nous. Nous sommes ainsi devenus enfants de Dieu. C’est son amour qui l’a motivé à faire de nous ses fils: « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes… » (1 Jean 3 : 1).

Cet amour est si fort que rien ne pourra nous en séparer: « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ?… Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Rom. 8 : 35, 37-39). Nous pouvons donc être sûrs que nous ne perdrons jamais notre salut.

La justice de Dieu

L’amour de Dieu est la source de notre salut et la justice de Dieu en est la base inébranlable. Dieu ne nous pardonne pas seulement à cause de son amour, mais également en raison d’un acte de justice. Avant que nous soyons sauvés, notre problème devant Dieu était d’ordre légal. Nous avions enfreint la loi de Dieu et avions en quelque sorte une dette envers lui. Nous méritions donc « le juste jugement de Dieu » (Rom. 2 : 5). Quelle solution apporta-t-il? Dieu ne décida pas de fermer les yeux sur nos péchés, mais il envoya son Fils pour payer la dette que nous étions incapables de rembourser. N’ayant lui-même aucun péché, Christ était le seul à pouvoir mourir comme notre substitut: « Il a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pie. 2 : 24). Il « s’est donné lui-même en rançon pour tous » (1 Tim. 2 : 6). Il a payé ainsi « un grand prix » pour nous racheter (1 Cor. 6 : 20). Ainsi, Dieu peut nous justifier tout en restant juste (Rom. 3 : 26). Combien nous devons remercier le Seigneur pour cela! Nous sommes « gratuitement justifiés » (Rom. 3 : 24). Réalisons-nous qu’au lieu d’être condamnés, nous sommes justifiés? Et comprenons-nous que pour que cette justification soit possible, quelqu’un a dû mourir pour nous? Que de notre cœur jaillisse une prière pleine de reconnaissance: « Seigneur, je méritais ton juste jugement! Tu es mort pour moi personnellement, tu as souffert pour moi et tu t’es chargé de mes péchés. Maintenant je suis gratuitement justifié. Je ne peux assez te remercier! Loué sois-tu! Je te donne ma vie! » Le salut est gratuit, mais n’oublions jamais que quelqu’un a dû payer un grand prix! Jésus-Christ n’a pas payé en donnant de l’argent ou de l’or, mais en versant son « sang précieux » (1 Pie. 1 : 18-19).

Chaque matin, remercions le Seigneur pour cette merveilleuse rédemption! Apprenons ensuite à marcher dans la lumière et lorsque le Seigneur brille sur un péché, confessons-le-lui. La Parole nous déclare quelque chose de merveilleux: « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 : 9). Nous voyons par ce verset que le pardon est relié à la justice de Dieu. Il nous pardonne non seulement parce qu’il nous aime, mais parce que le sang de Jésus a été versé. En fait, il est tenu de nous pardonner. S’il ne le faisait pas, il serait injuste et son trône s’écroulerait; en effet « la justice et l’équité sont la base de son trône » (Ps. 89 : 15). Puisque notre dette a été payée par la mort de Christ à la croix, Dieu est tenu de nous pardonner. Même un juge du monde n’exigerait pas que nous payions deux fois la même amende. Le Seigneur est fidèle et juste pour pardonner nos péchés et même pour les oublier: « Je ne me souviendrai plus de leurs péchés » (Héb. 8 : 12).

Ce qui rend l’Evangile puissant, c’est qu’en lui est révélée la justice de Dieu (Rom. 1 : 17). L’Evangile est vraiment une bonne nouvelle! Nous devons l’annoncer autour de nous et déclarer comme Paul: « Je n’ai point honte de l’Evangile ». Les premiers chrétiens ont tout de suite commencé à annoncer cette bonne nouvelle aux gens qu’ils rencontraient (Actes 8 : 4).

Une rédemption éternelle

Le Seigneur a accompli pour nous une rédemption éternelle (Héb. 9 : 12). Dieu peut-il maintenant retirer le salut que Christ a accompli? En aucun cas! La même justice qui auparavant réclamait notre condamnation, exige maintenant notre justification. Nous n’avons pas besoin d’attendre le jugement dernier pour savoir si nous serons sauvés.

La Bible nous dit clairement qu’au moment où une personne croit au Seigneur, elle est sauvée. « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille » (Actes 16 : 31). « Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut » (Rom. 10 : 10). Nous pouvons donc être sûrs que nous sommes sauvés et que nous ne perdrons jamais notre salut! « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie » (Eph. 2 : 8-9).

Notre salut ne dépend aucunement de nos oeuvres, mais uniquement de l’acte de justice accompli par Christ à la croix. Ce n’est pas par nos bonnes oeuvres que nous avons obtenu le salut et ce n’est pas non plus par un échec ou une faiblesse de notre part que nous pouvons le perdre.

Si le salut n’était pas acquis une fois pour toutes, plusieurs d’entre nous l’auraient déjà perdu! Notre salut est irréversible parce que sa base est la justice de Dieu. La Parole nous déclare très clairement que personne, même pas le diable, ne pourra nous ravir de la main de Dieu: « Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main » (Jean 10 : 28). Le Seigneur nous a préparé un salut éternel (Héb. 9 : 12).

La croissance de la semence

Dès le moment où nous avons confessé nos péchés et où nous avons reçu le Seigneur comme notre Sauveur, nous pouvons être sûrs de notre salut. La Bible nous révèle pourtant que la nature du péché habite toujours en nous: « Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi » (Rom. 7 : 20). Nous sommes sauvés de la perdition, mais chaque jour, nous devons être sauvés de la nature du péché en nous approchant du Seigneur: « C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Héb. 7 : 25).

Dans Hébreux 2:3, il nous est dit de ne pas négliger « un si grand salut ». Le Seigneur est entré en nous comme une semence incorruptible, mais il désire croître en nous et nous transformer à son image de gloire en gloire (2 Cor. 3 : 18). Il ne peut y parvenir qu’avec notre collaboration. Les premiers chrétiens « persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières » (Actes 2 : 42). Les enseignements des apôtres sont maintenant rassemblés dans la Bible. Pour que la semence incorruptible croisse en nous, nous devons l’arroser et la nourrir en lisant la Bible chaque jour. « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mat. 4 : 4). Le Seigneur qui vit en nous est invisible, mais il nous a donné la Bible qui est tangible et que nous pouvons lire. Si chaque jour nous lisons quelques versets, Dieu parlera à notre coeur par certains passages. Il nous abreuvera du lait spirituel et pur de la Parole (1 Pierre 2 : 2). Petit à petit, nous verrons la merveilleuse semence croître en nous et nous apprendrons à connaître le Dieu vivant.

Dans Actes 2 : 42, il est aussi parlé de la communion fraternelle et de la fraction du pain. Les premiers chrétiens se réunissaient pour briser le pain. Nous aussi, nous devons nous réunir et rechercher la communion fraternelle. Pour que la semence croisse, il ne suffit pas de lire la Parole, il faut encore se réunir. Par la nouvelle naissance, nous sommes devenus membres du Corps de Christ qui est l’Eglise (Rom. 12 : 5). Aucun membre de notre corps ne peut vivre isolé des autres membres. De même, spirituellement nous avons besoin des réunions et de la communion fraternelle. Le Seigneur nous parle quand nous lisons la Bible, mais il se révèle spécialement à nous quand nous nous réunissons. Actes 2 : 42 mentionne aussi les prières. Dès l’aube de notre vie chrétienne, apprenons à nous adresser au Seigneur en lui parlant sincèrement et simplement. Ce genre de prière permettra au Seigneur de croître en nous!

La lecture de la Bible, la communion fraternelle, la fraction du pain et la prière sont des pratiques essentielles dans lesquelles nous devons persévérer. Si nous les négligeons, nous ne perdrons pas notre salut, mais notre « récompense » (1 Cor. 3 : 15). Dieu ne va jamais nous forcer à marcher fidèlement avec lui, mais il nous encourage à ne pas être insensés (Eph. 5 : 15). Il compare certains chrétiens à des « vierges sages » et d’autres à des « vierges folles ». Les vierges sages recevront une récompense, alors que les vierges folles la perdront. Celles-ci seront sauvées, puisqu’on ne peut pas perdre son salut, mais elles le seront « comme au travers du feu » (1 Cor. 3 : 15). Nous parlerons plus en détail de cette récompense dans une autre brochure.

Une fois que nous avons reçu le Seigneur Jésus-Christ comme notre Sauveur, nous pouvons être sûrs de notre salut. Toutefois, souvenons-nous que la nature du péché habite encore en nous et que nous devons être sauvés quotidiennement, non de la perdition mais de notre nature déchue. Veillons donc à être sages et rachetons le temps pour lire la Bible.

Relisons les versets de cette brochure en nous ouvrant au Seigneur et il parlera à nos cœurs. Nous serons pleins de reconnaissance pour son amour et nous le remercierons de nous avoir justifiés. Ne négligeons pas un seul jour la lecture de la Bible, sinon nous serons très facilement détournés du Seigneur. « C’est pourquoi nous devons d’autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d’elles » (Héb. 2 : 1).

Apprenons à nous approcher du Seigneur en tout temps et ainsi, il nous transformera en son image de gloire en gloire (2 Cor. 3 : 18).

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